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Le Cercle belgo Africain pour la Promotion Humaine (CEBAPH) adresse un appel aux autorités camerounaises afin que les politiques migratoires garantissent, préservent et protègent les droits des candidats réfugiés et réfugiés tels qu’ils sont universellement reconnus dans les Conventions des Nations unies. Le 7 octobre dernier,   deux policiers à savoir l’inspecteur de police Ndam Ibrahim, et le gardien de la paix Ndam Amadou, travaillant respectivement à la direction de la police judiciaire et aux renseignements généraux du Mfoundi (Yaoundé) ont illégalement œuvré à l’enlèvement de l'opposant équato-guinéen Cipriano Nguema Mba, réfugié politique au Cameroun

Le Cercle belgo Africain pour la Promotion Humaine (CEBAPH) adresse un appel aux autorités camerounaises afin que les politiques migratoires garantissent, préservent et protègent les droits des candidats réfugiés et réfugiés tels qu’ils sont universellement reconnus dans les Conventions des Nations unies.

Le 7 octobre dernier,   deux policiers à savoir l’inspecteur de police Ndam Ibrahim, et le gardien de la paix Ndam Amadou, travaillant respectivement à la direction de la police judiciaire et aux renseignements généraux du Mfoundi (Yaoundé) ont illégalement œuvré à l’enlèvement de l'opposant équato-guinéen Cipriano Nguema Mba, réfugié politique au Cameroun

Ces policiers camerounais, ont agi selon les investigations de nos sources sur place au Cameroun pour le compte des services de renseignements de Guinée-équatoriale.

Selon le quotidien camerounais Le messager, Monsieur Cipriano Nguema Mba serait actuellement  incarcéré à la prison centrale de Malabo depuis presque deux semaines. Cet ancien colonel et trésorier de l'armée équato-guinéenne avait été condamné par la justice de son pays à 30 ans de prison, en 2005, pour une tentative de coup d'Etat contre le président Teodoro Obiang Nguema.

L’asbl CEBAPH estime pour sa part que l’enlèvement de cet officiel réfugié politique au Cameroun constitue une trahison qui met à nu la collaboration entre les régimes Obiang Nguema et Biya pour traquer leurs opposants et  traduit ainsi le fait que le Cameroun ne respecte pas  la Convention internationale sur la protection des réfugiés politiques.
 
Nous entendons rappeler la spécificité du droit d’asile qui ne saurait être tributaire de la traque des candidats réfugiés et des réfugiés. Ceci doit conduire à respecter pleinement la Convention de Genève sur les réfugiés et les obligations qui en découlent.

Selon l’article 33 de la Convention de Génève relative au statut des réfugiés et plus précisément en son alinéa 1, ‘’Aucun des Etats contractants n'expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques ‘’.

Le Cameroun et la Guinée Equatoriale se doivent de  reconnaître le rôle et l’autorité du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) en même temps que ce dernier doit remplir ses fonctions conformément à la mission qui est la sienne et non au regard des intérêts des Etats.

Le droit d'asile (ou asile politique) est le droit pour toute personne persécutée pour ses opinions politiques ou ses croyances religieuses dans son pays d'être protégée par une autre autorité souveraine telle un pays étranger ou des autorités religieuses. Renvoyer une personne persécutée dans son pays d’origine comme c’est le cas au Cameroun, constitue un acte de Violation de la protection des réfugiés politiques

Fait à Bruxelles le 24 octobre 2008.

Le Secrétariat à la Communication de l’asbl CEBAPH

Contact : 0032 474 944 143
Email : asblliberal@yahoo.fr
http://cebaph.blogs.lalibre.be/

Tag(s) : #Communiqué de presse
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